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Premier essai / Mini Aceman John Cooper Works (2025) - Fast but not furious

Rédigé par Frédéric Kevers le

Au tour du Mini Aceman exclusivement électrique d’être décliné dans une variante John Cooper Works. Mais entre coup de jus et court-circuit, la limite peut s’avérer ténue.

Concept Mini Aceman John Cooper Works (2025)

Entre une Mini Cooper aussi craquante que pingre en espace et un Countryman en pleine crise croissance, la marque britannique a enrichi sa gamme d’un crossover très compact baptisé Aceman, disponible uniquement en variantes électriques. Soit. Reprenant la plateforme de la Mini Cooper branchée, qu’il étire de 80 mm au niveau de l’empattement tout en s’allongeant de 221 mm au total pour atteindre 4079 mm, l’Aceman est donc lui aussi produit en Chine… pour le moment. Sans surprise, il est lui aussi désormais proposé dans une variante délurée arborant le fameux badge John Cooper Works. Son style extérieur à mi-chemin entre la Cooper et le Countryman et son habitacle respectant le nouveau design Mini articulé autour du grand écran central rond vous ont déjà été décrits précédemment, nous nous attarderons donc ici sur les détails spécifiques à cette version JCW à l’aura plus dynamique, certains diront « bad boy ».

Review 2025 Mini Aceman JCW

En dehors, cela se traduit par un logo noir qui surplombe une calandre pleine du même coloris tandis que la prise d’air inférieure, scindée en deux parties, se complète d’un splitter plus prononcé complété d’inserts verticaux rouges. Une teinte qui habille également les étriers de freins. Le profil se singularise par des jupes latérales plus enveloppantes alors que la poupe accueille une casquette plus travaillée pour appuyer la sportivité du modèle tout en soignant son aérodynamique, au même titre que le diffuseur majoré en bas de bouclier.

Review 2025 Mini Aceman JCW

Dans l’habitacle, le rouge est également à l’honneur, apportant un peu de peps aux appuie-têtes, surpiqures et autres détails de mobilier. Toutefois, la touche de rouge la plus importante trône derrière la branche gauche du volant, marquée du mot « BOOST », synonyme de supplément de puissance… et de fun ?

Au volant Mini Aceman John Cooper Works (2025)

Chez Mini, le blason John Cooper Works est synonyme de sportivité renforcée et de personnalité exacerbée. À cette fin l’Aceman JCW anime son train avant avec un moteur électrique développant jusqu’à 190 kW/258 ch et 350 Nm en mode Boost. Ce dernier octroie l’espace d’une poignée de secondes un supplément de 20 kW qui lui permet de passer de 0 à 100 km/h en 6,4 s pour une vitesse de pointe limitée à 200 km/h. Le reste du temps, vous disposez donc de 170 kW/231 ch. Le tout alimenté par le pack de batteries connu d’une capacité de 54,2 kWh bruts (49,2 kWh nets). Las, ce dernier limite sa charge rapide en courant continu (DC) à 95 kW (11 kW en AC triphasé). Comptez 31 minutes pour passer de 10 à 80 %. Pas terrible en soi, au même titre que l’autonomie WLTP de 355 km qui annonce un rayon d’action réel inférieur à 300 bornes.

Notre essai sur les petites routes de campagne britanniques, sans attaque excessive, mais certainement pas avec un œuf sous le pied (sinon à quoi bon acheter une JCW ?) s’est soldé par une consommation moyenne de 17,3 kWh/100 km qui nous permettraient de parcourir environ 280 km… en vidant la batterie, donc 200 en restant entre 10 et 80 % de charge…

Review 2025 Mini Aceman JCW

Bref, au moins le Mini Aceman JCW se rattrape-t-il par un comportement aussi enjoué qu’efficace et tonique ? Euh… comment dire. Les performances sont certes au rendez-vous et le châssis s’avère très rigoureux quoique ferme, mais moins sec qu’une Cooper Cabriolet JCW « thermique », avec un sentiment de légèreté – virtuelle, il accuse 1825 kg sur la balance – plutôt probant. Le côté karting répond donc présent, mais le couple abondant et dispensé presqu’immédiatement impose des contraintes que le train avant gère difficilement. Point de défaut de motricité intrinsèquement, mais un volant qui doit être tenu avec poigne pour éviter les louvoiements.

Autre petit bémol, s’il est possible de régler le freinage régénératif sur différents niveaux, cela impose de passer par plusieurs menus de l’écran central. Impossible donc d’en jouer pour moduler l’équilibre général. Point d’exubérance donc mais un dynamisme convaincant. Insuffisamment cependant pour justifier le supplément de 8.200 € par rapport au Aceman SE car, contrairement à une Cooper Cabrio JCW, il existe ici une concurrence avec la paire Abarth 600e/Alfa Romeo Junior Veloce et le Volvo EX30 notamment, qui offrent davantage d’espace, de confort et de performances pour un prix similaire.

Verdict Mini Aceman John Cooper Works (2025)

S’il affiche une personnalité esthétique digne de son blason, ce Mini Aceman John Cooper Works manque d’explosivité et pêche un peu en matière de recharge et d’autonomie pour justifier pleinement son tarif sans modestie.

 

Dans cet article : MINI, MINI Aceman

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