À l’heure où le thermique devient une espèce en voie de disparition, Lotus démontre qu’il reste encore de la place pour les sensations mécaniques pures. La marque britannique élargit sa gamme Emira avec deux nouvelles déclinaisons : la V6 SE, qui perpétue l’héritage des GT Lotus, et la Turbo, qui fera office d’entrée de gamme avec une puissance du 4 cylindres turbo d’origine AMG revue légèrement à la baisse.
Emira V6 SE : la tradition en héritage
Sous le capot de l’Emira V6 SE, on retrouve le bien connu V6 3.5 litres compressé d’origine Toyota, développant 405 ch et 420 Nm de couple. Associé à une boîte manuelle à six rapports associé à un différentiel à glissement limité ou, en option, à une transmission automatique à six vitesses, ce moteur permet à la sportive britannique d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,3 s et d’atteindre une vitesse maximale de 290 km/h.
La V6 SE bénéficie également d’un châssis affiné, avec une calibration des amortisseurs et un alignement des roues optimisés, offrant un comportement routier encore plus précis tout en conservant un toucher de route typique de la marque. Le prix de départ de cette Emira V6 SE est fixé à 119.900 €.
Emira Turbo : la modernité au service de la performance
La Lotus Emira Turbo introduit un quatre cylindres 2.0 litres turbo d’origine Mercedes-AMG, délivrant 360 ch contre 400 ch sous le capot de la Turbo SE. Ce bloc est couplé à une boîte automatique à double embrayage à huit rapports, permettant un 0 à 100 km/h en seulement 4,4 secondes, soit à peine un dixième de plus que la V6.
La vitesse de pointe reste identique à 290 km/h. La Turbo se distingue également par un poids réduit de 1.446 kg et des émissions de CO₂ plus contenues, à 208 g/km contre 258 g/km pour la V6. Surtout, elle affiche un tarif de base plus alléchant - mais toujours très onéreux - de 99.600 € en Belgique.
Racing Lines : un hommage aux légendes
Lotus décline désormais l’Emira en finition *Racing Line*, une option esthétique réservée aux versions Turbo SE et V6 SE. Une bande décorative court discrètement le long de la carrosserie, en jaune, rouge ou argent, couleur reprise sur les coques de rétroviseurs, les étriers et les surpiqûres de l’habitacle. Des jantes noir brillant, des badges Racing Line, un logo noir et argent ainsi qu’une plaque spécifique à bord parachèvent cette signature visuelle plus affûtée.
Avec ces nouvelles déclinaisons, Lotus offre aux puristes une dernière occasion de goûter aux joies d’une sportive thermique, avant de tourner définitivement la page vers l’électrification.
